En tant qu’entreprise engagée et respectueuse des intérêts de ses parties prenantes, Terres de Café concrétise son engagement par l’obtention du label « Engagé RSE » délivré par l’Agence Française de Normalisation (AFNOR). Ce label permet de garantir l’engagement et les pratiques durables et éthiques de Terres de Café.
UNE DÉMARCHE GLOBALE, EXIGEANTE ET CONCRÈTE
Depuis sa création par Christophe Servell en 2009, l’entreprise a opté pour une politique d’achat globale de ses cafés. 100% des cafés proposés chez Terres de Café sont traçables et durables. Afin de garantir cette démarche, une part importante des ressources en interne est mobilisée et Terres de café s’appuie sur des partenaires fiables, implantés dans chaque région de production. Un travail collectif mené notamment avec Belco, premier importateur de café de Spécialité en France.
Terres de café fixe aussi des critères élevés dans la définition du terme « durable ». En s’engageant auprès des producteurs, avec des partenariats commerciaux à long terme qui permettent un réel impact sur les pratiques en début de filière et la garantie nécessaire aux investissements pour transformer et pérenniser des méthodes de production et de transformation du café pour une filière respectueuse de l’environnement et des communautés humaines.
Afin que ce qui a toujours été la clef de voûte de la stratégie de l’entreprise soit clairement énoncée et continue à fixer le cap pour les prochaines années.
LA VISION DE CHRISTOPHE SERVELL, FONDATEUR DE TERRES DE CAFÉ
"Longtemps je me suis méfié des certifications et des labels. Conforté par mes voyages en pays producteur et mes rencontres avec des fermiers dont la réalité est bien loin du Green Washing exercé par les firmes de l’agroalimentaire. Refusant de céder à l’adage « le label c’est moins pire que le conventionnel », j’ai toujours fixé mes propres standards, choisissant mes partenaires pour la qualité de leur café, mais aussi pour la manière dont ils conduisent leur plantation sans intrant tout en respectant le biotope, la place qu’ils accordent à leurs salariés et leurs travailleurs saisonniers.
Lors de mes visites en pays producteurs, j’ai toujours pris soin de poser des questions et de vérifier les plantations et les conditions de travail, de logement et d’accès aux soins des salariés mais aussi à l’éducation.
Christophe Servell chez les frères Dukale en Ethiopie en compagnie de Romain Alimoradian, Pierre de Chantérac et Michael Loos.
Crédit photo : Fabrice Leseigneur
J’ai découvert qu’il y a de nombreuses manières de construire la durabilité d’une ferme caféière et qu’il serait bien présomptueux d’imposer ma vision d’homme blanc occidental. Des paramètres comme la situation géographique, climatique, politique ainsi que l’histoire même de la plantation, les dégâts qu’elle a pu subir avant une reconversion, l’accès à l’eau, à l’énergie. Chaque cas est unique et voué à l’impermanence. Cela demande volonté, pugnacité et humanité. Les rencontres, les discussions, le partage de savoir sont des éléments essentiels pour y arriver.
Depuis j’ai évolué, avec l’expérience et la sagesse je me suis adouci, j’ai pris conscience de l’importance de fixer des contours d’une démarche afin de garantir la véracité d’une information dans le Far West du Green Washing. Même si je reste septique et parfois très en colère quand je vois certaines compagnies se targuer de contribuer à la préservation de la planète alors que ce sont elles qui s’accaparent les ressources et saccagent les écosystèmes et les communautés.
A l’heure du réchauffement climatique, la protection de l’environnement, la restauration de terres abimées par des décennies de cultures intensives est un enjeu mondial tout comme la reforestation et l’accès à une eau potable de qualité et avec Terres de Café, je compte bien y prendre part, à mon échelle, avec mes moyens. C’est la raison d’être de ma société. Et c’est aussi la seule manière de continuer à pouvoir cultiver et consommer du café.
En tant qu’entreprise engagée et respectueuse des intérêts de nos parties prenantes, Terres de Café concrétise cet engagement par l’obtention du label Engagé RSE, basé sur les enjeux définis dans l’ISO 26 000, et délivrée par l’Agence Française de Normalisation (AFNOR). Ce label nous permettra de garantir à nos clients, fournisseurs et collaborateurs, que nous sommes engagés et que nous adoptons des pratiques durables et éthiques."
LE CHOIX DE L’AFNOR
Déjà labellisée FairTrade/Max Havelaar, Terres de Café a choisi le label Engagé RSE d’AFNOR pour son exigence dans son processus de vérification qui va au-delà de la simple autodéclaration.
Ce sont plus de 50 critères qui sont examinés selon la norme ISO 26000 durant plusieurs jours d’audit sur tous les sites de l’entreprise, auprès des salariés et des parties prenantes externes (clients, fournisseurs, partenaires…). En confiant à un évaluateur indépendant, les preuves objectives de la maîtrise des impacts sociaux, environnementaux et économiques de ses activités, Terres de Café challenge sa propre démarche pour continuer à toujours s’améliorer.
A l’issue de cette démarche qui a nécessité plus d’an et demi de travail, pour formaliser mais aussi mener les actions nécessaires sur certains points, Terres de Café a obtenu le label « Engagé RSE » niveau « Confirmé ».