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Comment Faire un Bon Café : les Clés de la Préparation

Published 06.11.2019
Comment Faire un Bon Café : les Clés de la Préparation

Le Petit Matériel pour bien faire les choses

·       Pour la bonne mouture fraiche de café

L'une des règles d’or pour obtenir un bon café est de le moudre juste avant de l’extraire, avec une mouture adaptée au mode d’utilisation. Pour cela, il faut un moulin à meules réglables. Les moulins à hélices ne permettent pas d’obtenir une moulure et brûlent le café.

Pour les plus courageux ou les nomades, on peut obtenir de très bons résultats avec de petits moulins manuels de type Hario ou El Comandante.

Pour un prix raisonnable, il existe également des moulins électriques à meules. On devrait d’ailleurs les appeler broyeurs car leurs deux meules, plates ou coniques, vont broyer le café de manière micro-métrique. Certains broyeurs sont orientés plutôt méthode douce alors que d’autres sont spécifiquement faits pour l’expresso.

Certains sont conçus pour ces deux méthodes.

Moulin Comandante C40 MK4 noir / Crédit photo : Paul Perret

·       Pour la bonne température

La bonne maitrise de la température de l’eau utilisée est fondamentale pour le résultat. Elle peut varier en fonction de la méthode, du degré de torréfaction du café et du résultat escompté. Pour cela, il existe des bouilloires à contrôle de température très précise de type Bonavita qui permettent également de garder l’eau à température.

On peut aussi avoir recours à de petites sondes thermiques, précises et peu onéreuses.

·       Pour le bon poids en grains de café

Une petite balance digitale de cuisine avec tare peut suffire. Certains matériels, de type Hario ou Acaia, sont conçus spécifiquement pour le café. Ils sont étanches et proposent le chronométrage des temps d’extraction.

Bouilloire Artisan Brewista et balance digitale Parallel Felicita / Crédit photo : Paul Perret

 

Mise en condition

On peut faire un café relativement rapidement mais pas à la va-vite. Il faut être guidé par le désir de bien faire pour le plaisir des convives et de soi-même. Chaque réalisation est le résultat d’une recette, qui, si elle est réussie, induit une agréable satisfaction personnelle.

Le respect des règles et des données de la recette garantit un résultat et une relative régularité. Relative, car le café est un produit vivant et sa réaction varie selon des paramètres pour lesquels il est difficile d’appliquer des règles comme la météo, la date de torréfaction, la qualité de la torréfaction et l’humeur de celui ou celle qui fait le café. D’ailleurs, on dit bien « faire » le café, et toutes les inventions qui automatisent la faisabilité du breuvage ne sont jamais aussi satisfaisantes que les gestes ordonnés et précis d’un homme à la manœuvre derrière ses accessoires.

Encore une fois, on perçoit ici toute la complexité du café. C’est aussi là toute sa poésie. Pour ne pas décourager le lecteur motivé, il faut rappeler que, une fois entrainé, on confectionne un café potentiellement sublime en moins de cinq minutes.